Fidèle aux principes fondateurs définis lors de sa création, la Grande Loge Mixte de France compte plus de 250 loges et plus de 5000 membres et présente les particularités suivantes :
“ Une richesse générée par la complémentarité femme, homme ”
Le travail initiatique mixte ne s’invente pas : c’est une culture. Chez nous, elle est totale. La volonté d’établir l’égalité entre hommes et femmes implique pour nous le choix d’un travail en commun, c’est pourquoi nos Loges sont mixtes.
Nous concevons au sein de la Grande Loge Mixte de France la mixité non pas comme une juxtaposition de Sœurs et de Frères, mais bien par une complémentarité librement recherchée, permettant à chacun d’exprimer les différentes composantes de l’humanité et de l’être lui-même.
Nous réunissons des membres de tous âges, issus d’univers sociaux, économiques, professionnels, culturels, religieux et politiques différents.
Les Loges bleues c’est à dire celles travaillant au grade d’Apprenti, de Compagnon et de Maître sont séparées de celles travaillant au delà du grade de Maître.
Les autres Ateliers après le grade de Maître sont regroupés dans des juridictions autonomes liées à la Grande Loge Mixte de France par des conventions. Un cursus complet pour tous les rites pratiqués en Loges bleues est proposé au sein de ces juridictions.
“ Un moyen donné à ses membres de travailler selon le rite de leur choix, dans la pure tradition de la Franc-maçonnerie ”
La Constitution rédigée en 1982 précise à l’article 5 que “ fidèle aux traditions et enseignements légués par ses aînés, la Grande Loge Mixte de France est une fédération de loges travaillant à des rites maçonniques différents. ”
“ Tout rite est constitué par un ensemble de symboles mis en action, non seulement les objets employés ou les figures représentées, mais aussi les gestes effectués ou les paroles prononcées.” (Irène Mainguy, la symbolique maçonnique au 3e millénaire, édition Dervy).
L’ensemble des modalités suivies au cours d’une réunion de la Loge, désignée comme Tenue, est décrite dans un rituel. Chaque loge peut choisir le rite qu’elle souhaite au moment de sa création. Le rite apparaît en Grande Bretagne aux environs de 1650. Si les rituels sont différents sur la forme, le fond reste commun, à toutes les obédiences.
Quel que soit le Rite de référence, les obédiences adogmatiques, héritières de la Franc-Maçonnerie libérale ont en commun le principe de la liberté absolue de conscience.
“ Dans nos Loges, croyants, agnostiques et athées se rencontrent. ”
Des membres sont croyants, d’autres pas. Ces choix personnels sont l’expression de la liberté absolue de conscience et ne font l’objet d’aucune directive. Les Frères et les Sœurs travaillent dans le strict respect des opinions et des croyances de chacun autour des principes républicains telles que la laïcité, condamnant dans ses Loges toute ingérence religieuse et politique.
La Grande Loge Mixte de France, créée en 1982 et constituée sous le nom de Fédération Olympe de Gouges, est une Fédération d’associations ou Loges ayant chacune le statut juridique d’association loi 1901.
Les responsables dans les Loges sont élus chaque année.
Tous les ans, l’Assemblée Générale de la Fédération (Convent) rassemble les délégués élus par les Loges. Elle définit les orientations et les thèmes de réflexion de l’Obédience et élit les responsables nationaux.
Le Conseil d’administration (Conseil de l’Ordre) est composé de membres élus pour 3 ans maximum. Il choisit son Président (Sérénissime Grand Maître) et son bureau (Grands Officiers). Il gère l’administration de l’Obédience dans le respect des orientations données par le Convent et met en œuvre les décisions de ce dernier.
Historiquement, la liberté de conscience a consisté, dans un premier temps, à garantir la liberté des cultes, c’est-à-dire le droit de choisir, en conscience, le culte de son choix, sans considération de la religion adoptée par le souverain.
Dans un second temps, la liberté s’est étendue à la faculté de construire, sans aucune borne, le champ de ses opinions et de sa méthode d’exploration du réel, incluant la possibilité d’exclure toute référence à une quelconque valeur transcendantale. En d’autres termes, de pratiquer le doute, ou même de considérer que Dieu n’existe pas.