L’automne nous a pris par surprise et les vacances semblent déjà loin.
La barbarie qui se déroule sur tout le territoire d’Israël a provoqué un sentiment de sidération, comment est-ce possible au 21e siècle ?
Combien de fois avons-nous dit « Plus jamais cela » ?
Nous sommes devant l’indicible, les victimes se comptent par centaines, et bientôt par milliers, femmes, enfants israéliens ou palestiniens. Le drame des uns ne peut justifier le drame des autres, la population palestinienne subit le joug du Hamas depuis 16 ans. Aujourd’hui les crimes commis par le groupe terroriste entrainent une spirale dont personne ne sait comment elle se terminera.
Il fut un temps où le dialogue permettait d’espérer une solution à deux états dans lesquels chacun pourrait vivre en paix. Le fanatisme, l’extrémisme des uns et des autres a figé des positions qui aboutissent maintenant à la barbarie la plus sauvage.
Je n’ai pas le cœur à décrire la sauvagerie des actes posés, comme beaucoup d’entre nous je me demande : comment en sommes-nous arrivés là ?
Il n’y a pas de solution possible sans le respect de l’autre, de son droit de vivre en paix sur la terre qui est la sienne. Les Israéliens ont le droit de vivre là où ils sont, les Palestiniens aussi. La solution ne viendra pas de l’élimination des uns par les autres, il n’y a que les fanatiques qui peuvent imaginer cela.
Combien de morts faudra-t-il avant que le courage d’ouvrir le dialogue se produise ?
Rien, rien ne permet de justifier le terrorisme, aucune colère ne s’apaise dans le sang des innocents. Aucun crime ne peut en réparer un autre.
Le risque de l’embrasement de toute la région est présent, le Liban et la Syrie sont en première ligne.
Les barbares ne doivent pas réussir à anéantir des siècles de civilisation.
Nous avons tant espéré « rassembler ce qui est épars », aujourd’hui tout est tellement épars, au bord de l’explosion.
Nos actions sont modestes mais ne joignons pas nos voix à celles des porteurs de haine, restons à notre place, celle de ceux qui continuent coûte que coûte à croire en l’humanité et à sa capacité de progrès.
Christiane Vienne
SGM de la GLMF