Courrier du Grand Maître, Christiane VIENNE

 « Restons vigilantes et agissantes, ma TCS, pour nous-mêmes, nos filles et petites filles et en respectueuse mémoire de toutes celles qui se sont battues avant nous »


Praline Lassagne


Les femmes constituent la moitié de l’humanité et sans elles … pas d’humanité !

Ce 8 mars 2022, Journée Internationale de la Femme, l’ONU le thème : “L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable“.

Le choix de ce thème avance l’idée qu’il existe un « lien vital entre le genre, l’équité sociale et les changements climatiques et que les hommes reconnaissent que, sans égalité des sexes aujourd’hui, un avenir durable où prévaut l’égalité restera hors de notre portée ».

Nous ne pouvons qu’être sensibles à ce thème qui intègre la dimension d’un avenir durable et constitue pour nous, Francs-Maçons de la Grande Loge Mixte de France une question essentielle.

Le retour de la guerre, aux frontières de l’Union Européenne est source d’inquiétude, d’angoisse qui obscurcissent notre vision de l’avenir.

Les femmes et les hommes d’Ukraine et de Russie n’ont pas choisi la guerre, elle leur est imposée par un homme suivi par un gouvernement qui préfère la violence à la négociation. Les victimes se comptent déjà par centaines, les femmes et les enfants sont contraints à l’exil, victimes d’une immense précarité tandis que les hommes sont contraints à la violence.

A la précarité des femmes en tant de guerre, vient s’ajouter une dimension de violences sexuelles, partout dans le monde. La douloureuse question des femmes et des filles dans l’exil se pose depuis de nombreuses années. Les femmes réfugiées, d’où qu’elles viennent, sont en danger et nous ne pouvons rester insensibles à leur souffrance.

Cette journée de la femme 2022 nous renvoie à la barbarie de temps que nous pensions ne jamais retrouver si proches de nous.

Elle nous renvoie aussi à notre humanité, à notre volonté de marquer notre solidarité avec toutes les victimes d’injustices, de violences, de cruautés.

Les Droits des femmes sont régulièrement remis en question, le patriarcat politique ou religieux n’a pas perdu de sa capacité de nuisance.

Comme le soulignait une de nos Sœurs ce matin :

« Restons vigilantes et agissantes, ma TCS, pour nous-mêmes, nos filles et petites filles et en respectueuse mémoire de toutes celles qui se sont battues avant nous ». (Praline Lassagne)

Soyons dignes de nos mères, de nos grands-mères, et en compagnie des hommes qui soutiennent notre juste cause, menons nos justes combats.

 

Christiane Vienne