Quelle a été votre démarche pour devenir Franc-Maçon ?

Le chemin a commencé d’une manière totalement incroyable, presque improbable. Au travers de la presse j’avais déjà vu qu’il y avait des conférences ou des Tenues blanches ouvertes mais rien ne se déroulait dans mon secteur ou du moins je ne l’ai pas su. J’aurais pu aussi contacter l’Obédience en allant sur le site. J’ai préféré appeler des amis en disant que depuis plusieurs années je voulais approcher la franc-maçonnerie. Comme ils connaissent beaucoup de monde j’ai imaginé que, parmi leurs relations, ils auraient peut-être des personnes susceptibles de me guider.

Ont-ils pu vous conseiller et qu’aviez-vous comme motivations ?

Leurs conseils ne se sont pas fait attendre, ils m’ont annoncé qu’ils étaient tous deux en franc-maçonnerie et se préparaient depuis déjà quelques mois à m’en parler. Allais-je devenir leur Frère alors que j’avais l’âge d’être leur fils ? Une ou deux semaines plus tard je rencontrais le Président de la Loge vers laquelle j’ai été dirigé. Puis j’ai rencontré trois autres personnes qui m’ont enquêté pour connaître mes motivations. Je souhaite travailler sur moi pour évoluer spirituellement dans la laïcité, être dans la tolérance, corriger mes défauts. Ces rencontres ont été étonnantes, riches et m’ont déjà fait avancer.

Où en êtes-vous dans ce parcours et va-t-il se poursuivre vers votre initiation ?

Le chemin que j’ai suivi jusqu’à présent a été extraordinaire. L’étape suivante a été mon passage sous le bandeau. La pression montait mais je me suis détendu afin de me montrer tel que je suis… Puis je me suis dit que si l’aventure devait s’arrêter là, cette route avait déjà été magique. Le lendemain, j’apprenais avec bonheur que j’allais être initié… Le travail ne fait donc que commencer pour progresser dans mon développement personnel et spirituel, dans la richesse que sont les différences et dans la fraternité.

Propos recueillis par Nicole Guignard.