Dans un mode matérialiste et individuel qui évolue, la Franc-Maçonnerie place l’humain au centre comme la compassion permet de replacer l’humain au centre de tout ce que l’on fait.
Le chemin initiatique, permet de se construire et s’épanouir dans la recherche et la réflexion. C’est une école de pensée, qui porte des valeurs humanistes et spirituelles, tout en rassemblant des Hommes et des Femmes. Une action de réflexion collective et individuelle, qui forge nos valeurs de respect, écoute, travail et tolérance.
Une des principales particularités de la GLMF est la parité. Cet équilibre entre les femmes et les hommes, permet de rendre sensible palpable le rééquilibrage et la complémentarité du masculin avec le féminin comme il permet de s’enrichir de nos différences.
Une autre particularité est d’être une fédération de loges travaillant à des rites différents, offrant ainsi à chacun, selon ses aspirations personnelles, de travailler à son propre perfectionnement pour œuvrer à un monde meilleur.
La GLMF est une obédience profondément démocratique dans son fonctionnement comme dans les valeurs et principes qu’elle défend : liberté, mixité, égalité, laïcité, fraternité, solidarité.
La Prise de contact
Que vous connaissiez ou pas un franc-maçon et quel que soit le mode de contact que vous utiliserez, vous pourrez à la suite de votre demande, rencontrer l’un des nôtres pour approfondir votre démarche.
Quelle est la procédure ?
Ce processus est-il long ?
La durée est variable selon les loges, en général plusieurs mois à partir de la réception de la lettre de candidature.
La GLMF laisse toute liberté à ses membres de croire en une vérité révélée de leur choix ou de ne pas croire. Ainsi trouve-t-on des athées, des agnostiques et des croyants.
Comme toute réunion une convocation est envoyée à tous les membres de la loge pour préciser l’ordre du jour.
Les tenues ordinaires
La réunion en Loge ou « tenue » est caractérisée par l’utilisation d’un rituel spécifique, qui sert à marquer la distinction avec le monde extérieur, à favoriser l’écoute, la qualité des échanges. L’assistance est composée des membres de la Loge et de visiteurs. La tenue commence par une ouverture des travaux avec un rituel. Puis, un travail appelé « planche » est présenté par un membre sur un sujet du type de ceux énoncés sur la page « nos travaux ». Cette présentation est suivie d’une prise de parole qui obéit à une forme précise faite pour que chacun s’écoute sans s’interrompe. Lorsque l’ordre du jour est épuisé, les travaux sont fermés avec un rituel invitant au retour au monde “profane”.
Les tenues particulières
Cérémonies d’initiation ou pour honorer un membre décédé, ou encore pour faire des travaux communs avec d’autres Loges d’autres obédiences …..
Ces réunions sont en général suivies par un repas ou agape.
Une Loge se réunit 2 fois par mois, soit 20 fois par an, le plus souvent le soir. Il est rare qu’en juillet ou août des réunions soient programmées. Des réunions tout au long de l’année sont réalisées par un membre de la loge en charge de l’instruction des apprentis francs–maçons. D’autres réunions administrations de gestion et de calendrier peuvent également survenir.
L’assiduité des membres aux réunions est un des éléments essentiels de la Franc-maçonnerie. Le candidat franc-maçon doit être s’assurer de sa disponibilité pour répondre de son engagement.
En cas de difficultés financières graves, des aides peuvent être envisagées.
OUI, par une lettre de démission.
Personne ne vous retiendra si vous souhaitez démissionner, votre liberté est entière.
La Franc-maçonnerie n’est pas une secte, ni un mouvement à tendance sectaire car :
OUI, le retour est toujours possible et se fait selon des procédures précises.
En cas de déménagement, … La GLMF possède plus de 250 loges en France et dans les départements d’outre mer, il est tout à fait possible de demander son changement pour une loge d’une autre région.
En cas de problème temporaire de disponibilité, une demande de mise en congé peut être faite.
Le rite est un ensemble de règles, d’usages qui permet de relier chaque membre, il sert de ciment, de marque d’appartenance, à créer des liens, à « apprivoiser » comme dirait le renard dans « Le Petit Prince » de Saint-Exupéry. La rencontre du petit prince et du renard est un exemple de belle et juste explication du rite.
« … Si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde … » dit le Renard.
Le lendemain revint le petit prince. « Il eût mieux valu revenir à la même heure », dit le renard… « si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m’habiller le cœur… Il faut des rites. »
– « Qu’est-ce qu’un rite ? » dit le petit prince.
– « C’est aussi quelque chose de trop oublié » dit le renard. « C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. … Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n’aurais point de vacances. »
Le rituel est la codification par écrit d’un rite. Il a pour fonction, quel que soit le rite, de mettre en œuvre le symbole dans le cadre d’un autre espace et d’un autre temps. Il est le garant de la pensée collective en facilitant le passage du temps profane au temps sacré.