Par-dessus le Maillet - L’engagement personnel

Loin de l’individualisme, Patrick S., considère que dans la vie de tous les jours, il lui est essentiel de s’engager dans des associations, de donner de son temps, d’aider son prochain par des actions de bénévolat. Patrick est également Franc-Maçon. À Nice, il fait partie de la Grande Loge Mixte de France (GLMF). Il a bien voulu répondre à nos questions.

 
Pouvez-vous nous parler, vous qui êtes un homme d’engagement, de ce que vous jugez important au travers de vos actions et comment lutter contre l’individualisme ?

Personnellement, depuis toujours, il m’est important d’agir pour le bien de tous, d’être utile aux autres, à ma famille, à mes amis, aux personnes que je côtoie au travers des associations dont je fais partie et bien entendu à mes Frères et Sœurs qui, comme moi, sont en Franc-Maçonnerie.
Il faut, effectivement, lutter contre l’individualisme et j’ai foi en l’homme, en un être vivant et libre. Il est nécessaire d’être à l’écoute, d’être un passeur de connaissances, c‘est-à-dire pouvoir transmettre en toute humilité son savoir, ses expériences, son vécu et surtout ses valeurs. Vis-à-vis des jeunes et au travers du bénévolat, nous sommes là pour les faire grandir, leur donner envie de faire, les éclairer dans leur cheminement et leur épanouissement.

Quelles sont vos actions principales auprès des jeunes ?

Depuis 8 ans, j’accompagne des jeunes de la 6e à la seconde à « la Semeuse » à Nice dans l’aide aux devoirs, deux fois par semaine. Mes matières sont le français, l’anglais, l’espagnol, l’histoire, la géographie et les SVT (Sciences de la Vie et de la Terre).
Pendant trois ans j’ai accompagné des jeunes de 16 à 25 ans et animé des ateliers (confiance en soi, CV, lettre de motivation, simulation d’entretien) dans le cadre du Service Civique de « Unis-Cité » à Nice. Cette année, je vais être « mentor » pour trois jeunes, deux à « Unis-Cité » Nice et Cannes et l’autre à « Demai1n.org. ».
De plus, nous parrainons, mon épouse et moi, une petite fille en Inde dans le cadre de l’ONG Plan International France.

Vous êtes Franc-Maçon. Qu’en est-il de votre engagement ?

M’engager en maçonnerie fut un acte volontaire, à la fois un serment et une promesse vis-à-vis de la personne qui m’a parrainé. Il m’a fallu de l’humilité, de la persévérance, un profond désir d’échanger et de partager. J’étais à la recherche d’une communion spirituelle pour me permettre d’atteindre une élévation de ma pensée, de me soumettre à ce qui est juste et vrai. C’est un beau et long chemin initiatique où nous sommes d’éternels apprentis.

Propos recueillis par Nicole Guignard